La douche
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10 octobre 2012
Tous les ans, le Concours international musical Reine Elisabeth de Belgique occupe les écrans, les ondes et les soirées d’un large public.
Dès 1920, la reine Elisabeth désire mettre en place un concours de musique réservé aux violonistes ( elle était, elle aussi, violoniste). Elle crée, avec la collaboration de son maître de chapelle Eugène Ysaye, la Fondation musicale Reine Elisabeth.
Retardé par la mort d’Ysaye et par celle du roi Albert Ier, ce concours ne voit le jour qu’en 1937, sous le nom de Concours Eugène Ysaye : la 1ère édition du « Reine Elisabeth », en somme.
En 1950, ses activités, interrompues par la Seconde Guerre mondiale, reprennent.
Sous l’impulsion de la Reine et de Marcel Cuvelier, directeur de la Société philharmonique, et avec l’aide du comte de Launoit, l’asbl Concours Reine Elisabeth est officiellement créée : l’ouverture des « cérémonies » est célébrée le 3 mai 1951.
Depuis, le retentissement de cette manifestation, qui compte parmi les + importantes du genre, n’a fait que croître, alternant le piano, la composition, le chant (depuis 1988 ) et le violon.
Pour les concurrents, le Concours est un véritable marathon, et l’antichambre de la joute finale porte un nom : la Chapelle musicale de la reine Elisabeth. C’est en ses murs que les 12 lauréats admis en finale se retirent afin d’étudier le concerto inédit qui leur est imposé.
Faisant figure de reclus, les musiciens n’ont droit à aucune sortie, à aucune visite pendant leur séjour. La tension du concours devient alors palpable.
Mais la Chapelle n’est pas que cela. C’est aussi une institution d’enseignement musical supérieur, créée en 1939 en réponse aux lacunes institutionnelles de l’époque en la matière.
L’épreuve du feu :
Les concurrents, après avoir subi une épreuve préliminaire, voient leur ordre de passage devant le jury tiré au sort…
Les 1ères éliminatoires sont très éprouvantes, puisque les candidats n’ont qu’une 20taine de minutes pour démontrer leur virtuosité, leur intelligence musicale et leur personnalité.
Des 150 musiciens, il n’en restera que 24.
Lors de la 2xième éliminatoire, ils interprètent à la x une oeuvre belge contemporaine ( Prix de Composition ), et des oeuvres du grand répertoire classique, dont le choix ne leur aura été transmis que 24 heures auparavant.
Au terme de cette semaine, les 12 finalistes préparent leur départ vers la Chapelle musicale Reine Elisabeth.
Là les attend, dans le secret d’une chambre, le concerto imposé, une mystérieuse partition dont ni le titre, ni le nom du compositeur ne leur sont dévoilés. Seules leurs capacités personnelles de déchiffrage et d’interprétation feront la différence.
Et un samedi soir, unique entre tous, pour l’un des 12 finalistes, l’avenir s’enflamme.
Une carrière internationale s’ouvre à lui (ou elle ), les impresarii et autres directeurs de festivals vont se bousculer, les + grands noms du métier vont manifester leur enthousiasme…car nul ne pourrait remettre en cause la rigueur, la qualité et le prestige du Concours Reine Elisabeth.
1 Comment
Bonjour cassandre
je suivait souvent ce concours
Je te souhaite un très bon mardi
Nos amitiés bises de nous trois
Qing&Sam&René