Anecdotes : Paroles de stars
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19 avril 2013
Quand peut-on parler de troubles alimentaires ?
L’anorexie, la boulimie n’apparaissent pas par hasard.
On se sent mal dans sa peau, on a une peur bleue de prendre du poids et on se jette facilement sur la nourriture dans des circonstances émotionnelles.
Un jour, on décide de suivre un régime pour perdre quelques kilos, mais au lieu de se stabiliser lorsque le poids devient normal, l’amaigrissement ne s’arrête plus..
Ou, on peut alterner des périodes de privations extrêmes et d’excès incontrôlés..
Cette perte de contrôle face à l’alimentation et cette obsession du poids peuvent dégénérer en troubles du comportement alimentaire que sont l’anorexie et la boulimie.
Ces 2 maladies, parce que ce sont de vraies maladies, se rencontrent de + en + souvent chez les jeunes femmes de 15 à 25 ans.
Est-ce vraiment étonnant alors que le corps et le culte de la minceur sont une vraie obsession dans notre société ?
L’anorexie : maigrir à n’en plus finir
L’anorexique n’est jamais assez mince.
Elle refuse donc de manger, et pourtant la faim la tenaille.
Mais elle veut absolument être maître de son poids, de son corps, de ses pulsions et de ses désirs.
Alors, elle ne finit plus de maigrir.
Les conséquences physiques sont catastrophiques.
N’étant plus correctement nourri, le corps souffre de dénutrition et des carences s’installent.
Ces filles au corps décharné attrapent des mains et des pieds bleus ( par cyanose ), des oedèmes, une augmentation de la pilosité ( corps et visage ).
Leur peau, leurs cheveux et leurs ongles se dessèchent et s’abîment par manque de nutriments essentiels.
Des modifications hormonales s’installent.
Elles se traduisent entre autres par un arrêt des règles avec, à long terme, un risque de stérilité.
La perte de poids est bien entendu une perte de graisse, mais malheureusement aussi une fonte musculaire importante, et le muscle cardiaque n’est pas épargné.
La masse osseuse diminue également avec un risque d’ostéoporose ( fragilisation des os ).
Tout cela pour mener, dans 20% des cas, à une issue fatale.
Il ne faut donc pas se voiler la face et sous-estimer cette maladie ( qui se cache parfois derrière un simple régime ) mais réagir à temps :
+ tôt commence la prise en charge, meilleur sera le pronostic.
Dommage également que les grandes maisons de couture se fassent les complices de cette maladie en imposant des tailles 36, si pas 34! à leurs mannequins..!!
Conclusion : l’anorexie se caractèrise par :
1/ Un refus de maintenir son poids au-dessus du minimum requis ( celui-ci correspond à un indice de masse corporelle de 18 ).
Pour calculer l’indice de masse corporelle, diviser le poids par la taille au carré – ex: 60 divisé par (1,65 x 1,65).
2/ Une peur intense de prendre du poids ou de devenir grosse.
3/ Une image corporelle déformée avec la sensation d’être grosse même lorsqu’on ne pèse plus que 40 kg pour 1m70.
4/ Une absence de règles.
6 Comments
Bonjour, je découvre ton blog…Me permettrai de revenir!
Je cherche le billet que tu m’a demandé de mettre en lien ,mais je ne le trouve pas ??je t’ai mis
un mail ,l’as-tu reçu ??j’ai l’impression que j’ai des problèmes de messagerie .
A bientôt .
Maman mule
Bonne journée avec bises
Bonjour Cassandre
terrible maladie :o(( qui peut être fatale..ces personnes ont grandement besoin d’aide
bonne journée Cassandre
bisous :o))
je ne connais pas l’anorexie….. mais bien sûr il faut rechercher la cause…. comme pour la boulimie…. quand je suis contrariée, je mange et je mange n’importe quoi…nous sommes une machine compliquée….
Bon après midi Cassandre
coucou cassandre …. j’avoue que moi même depuis l’adolescence, j’ai été obsédée (et je le suis toujours !! ) par la peur de grossir et je fais très attention à ce que je mange … heureusement, mon solide appétit et mon côté épicurien m’empêchent de tomber dans des restrictions trop sévères et dangereuses …. reste le sport ….
bisous et bon vendredi