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Connaissez-vous le musée du Conservatoire de Bruxelles, mieux connu sous le nom de musée instrumental ?
C’est un des + beaux et des + riches du monde qui vaut, comme on dit, le détour.
Et où nous attendent des instruments étonnants…
Ainsi, on peut y découvrir le componium, le seul, l’unique orchestrion au monde capable de jouer sans arrêt des airs différents pendant 138 trillions d’années.
Oui, vous avez bien lu : 138 trillions d’années, une éternité qui s’écrit avec 15 chiffres. Ou, si on préfère, 1.380 milliards de siècles !
Il a été inventé et construit dans le début du 19 ème siècle par un sujet hollandais, Nicolas Winckel, qui mourut fou en 1826..
De distingués mathématiciens ont pris la peine de calculer (ne pas demander comment ! ) le nombre exact de variations que peut inventer le componium avant d’arriver au bout de son rouleau, si on peut s’exprimer ainsi.
Ils ne sont pas tous d’accord quant aux résultats. Pour les uns, il s’agirait de 14.513.461.557.741.527.823 variations. Les autres avancent un total de 14.513.461.557.741.527.824. Une variation de + ou une de – , quelle importance, puisqu’on ne les entendra jamais !
Et que, sans l’ombre d’un doute, le componium sera usé jusqu’à la corde avant d’en arriver là…
Comment se présente cette machine au répertoire qui frise l’éternité ?
Vue de près, on jurerait un de ces quelconques orchestrions de foire qui moulent sempiternellement la même rengaine.
Mais il n’en est rien : il possède 2 énormes cylindres qui font jaillir une musique cristalline qui rappelle étrangement les sons des boîtes à musique de nos mères-grands.
Dès qu’il est mis en action, l’appareil joue un thème de 48 mesures.
On pousse alors un levier et les 1.380 milliards de siècles commencent à s’égrener : sur le thème initial, les cylindres se déplaçant grâce à un système ingénieux, exécutent des variations, des variations strictement musicales, toutes différentes l’une de l’autre. De quoi rendre fou n’importe quel compositeur, aussi fécond soit-il.
Enfoncé, et de loin, le moderne ordinateur avec son gigabyte de mémoire !
Ne peut-on pas, dans un certain sens, considérer le componium comme l’arrière-arrière-arrière grand-père des computers ?
N’empêche que personne, en son temps, ne crut à l’invention et encore moins au génie de son constructeur. Qui, avant de perdre la raison et de mourir, eut l’amertume de voir sa mécanique saisie par les huissiers en vue de payer ses créanciers..
4 Comments
bonsoir Cassandre… cela doit être sympa d’écouter à loisir une musique qui se déroule….
Ce fut l’ancêtre d’un ordinateur….. que de progres….. bises
c’est vraiment impressionnant
Bonjour Cassandre…Toc, toc, toc, c’est moi, je t’apporte mes petits câlins du matin qui viennent du fond de mon coeur, pour te souhaiter une agréable journée.Quel instrument, je ne connaissais même pas sont existence, merci pour l’info !
J’espère que tu vas bien et que tu as bien dormi.
Bonne journée dans la joie et la bonne humeur, je t’envoie une rafale de bisous
peut-être y suis je allée avec l’école….me souviens plus très bien
ben voilà j’ignorais l’histoire du Componium
ben voilà personne n’y a cru …
bonn WE Cassandre
bisous et a Nanou 🙂