Lorsque le comportement alimentaire se dérègle de façon anormale et devient un véritable danger pour l’individu, on parle de trouble alimentaire.
Tout comme pour l’anorexie, il existe 2 formes distinctes de boulimie :
1/ Avec vomissements ou prise de purgatifs ( « Purging type » )
2/ Sans vomissements ni prise de purgatifs ( « Nonpurging type » ) : le sujet présente d’autres comportements compensatoires tels que le jeûne ou l’exercice physique excessif.
Tout d’abord, il est important d’abandonner 1 x pour toute le mythe des ‘parents coupables’.
En outre, le rôle des parents dans le processus de guérison est essentiel.
Ces maladies n’ont pas une cause unique.
Habituellement, un ensemble de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux fait qu’un sujet est davantage prédisposé à l’anorexie ou à la boulimie.
Certains événements ou situations ( abus sexuel, mauvaises habitudes alimentaires,….) peuvent constituer l’amorce définitive des troubles alimentaires.
– Facteurs héréditaires ( génétique, troubles affectifs, mauvaise utilisation de certaines substances, obésité ) ;
– Troubles des neurotransmetteurs ( substances qui, dans le cerveau, transmettent les messages d’une cellule nerveuse à l’autre ) ;
– Différence de répartition des graisses entre garçons et filles à la puberté : les garçons deviennent plutôt maigres alors que les filles prennent des rondeurs ;
– Puberté précoce.
– La peur de devenir adulte, d’acquérir de l’indépendance et la résistance que l’on y oppose ;
– Une faible notion de l’identité ;
-Une mauvaise estime de soi.
– Les normes sociales trop souvent véhiculées selon lesquelles « sveltesse = beauté » ou « sveltesse = santé »;
– Le fait que les gens présentant une surcharge pondérale se voient attribuer (à tort) des caractéristiques négatives ;
– Trop grandes espérances par rapport aux prestations à fournir ;
– La pression exercée sur les femmes pour qu’elles soient à la x des mères de famille attentionnées et des femmes d’affaires à la carrière exemplaire, ce qui aboutit à un perfectionnisme exagéré et à un sentiment de comportement sans cesse contrôlé.
Les hommes, quant à eux, ne sont pas épargnés et représentent 10 à 15% des personnes concernées.
Le + souvent, les personnes qui présentent ces troubles sont réticentes à consulter car elles ne reconnaissent pas leur comportement comme problématique et sont insensibles aux actions de prévention médicalisées ou diététiques.
2 Comments
BOnsoir Cassandre
deux pathologies qui doivent être soignées surtout
bisous et nanou ♥
beaucoup de choses peuvent jouer sur le poids