La plupart des gens ressentent la faim au moment des repas.
Les maigres, quant à elles, disent souvent ne pas connaître cette sensation.
Et l’on ne sait pas si c’est dû à la physiologie de l’individu ou à des conditionnements précoces.
Certaines mères perfectionnistes essaient de deviner qd leurs enfants pourraient avoir faim et leur donnent à manger avant même que ce moment n’arrive.
Plus tard, ces personnes sont incapables de reconnaître la faim.
Si on mange avec plaisir en compagnie d’une personne aimée, cela signifie que dans la famille, les repas se sont bien déroulés.
C’est un phénomène fréquent.
Les gens qui se sentent mal mangent trop ou pas assez.
Les maigres déprimées, elles, ne s’alimentent plus du tout.
Le mécanisme de restriction après des excès alimentaires est, en fait, physiologique.
Jusqu’à 30 ans, l’individu opère naturellement un rééquilibrage de son poids.
Après avoir bcp mangé, on n’éprouve pas de très grandes faims, pendant un jour ou 2.
Donc, on ne grossit pas.
Le + hallucinant canon de beauté actuel est d’avoir une poitrine opulente mais pas les hanches larges.
Rarissimes sont les femmes qui ont naturellement ce physique-là.
Les autres doivent porter des prothèses mammaires.
Manger peut apporter une compensation face à des frustrations.
La nourriture agit comme un anxyolitique.
Il peut arriver que la recherche de l’autonomie d’un adolescent se joue sur le terrain alimentaire si ses parents ont été trop rigides ou si l’adolescent a craint de les blesser en se détachant d’eux.
Il peut, dès lors, être l’adolescent parfait dont rêvent ses parents à ceci près qu’il devient trop gros ou trop maigre.
Le préjugé anti-gros est fortement ancré.
Une étude, réalisée dans des jardins d’enfants, proposait un choix entre une poupée mince et une poupée ronde.
L’immense majorité des enfants optèrent pour la mince sans pouvoir expliquer ce choix.
Les kilos servent de bouclier. C’est une description que font les personnes trop grosses lorsqu’elles se sentent fragilisées dans leurs relations avec les autres.
Il s’agit d’un mécanisme psychologique appelé contraphobique.
Si une personne est peu à l’aise dans ses rapports avec autrui sans qu’elle puisse se l’expliquer..en étant trop grosse, elle trouve une raison à son malaise.
Comme si elle choisissait elle-même le terrain sur lequel ses difficultés avec les autres apparaîtront.
Les thérapies ?
Toute la question est de savoir si l’origine d’un excès de poids réside dans des mécanismes d’opposition à la mère.
Dans ce cas-là, une thérapie peut être bénéfique.
Tout dépend de la souffrance éprouvée. Mais l’idéal est d’accepter son corps.
Les hommes n’assument pas toujours leur désir d’aimer des grosses.
Toutes les études démontrent, en effet, qu’un homme est mieux considéré par les autres hommes s’il est accompagné d’une belle femme.
Pourtant, il existe encore des hommes sensibles aux rondeurs et ayant suffisamment de maturité pour accepter les femmes comme elles sont.
4 Comments
Grosse ou maigre, le principal est d’être bien dans sa peau …
Bon mercredi avec le froid qui s’intensifie …
Et Ekla qui a chopé un virus, lui aussi !
Bisoux, cassandre
hello Cassandre
oui oui c’est ça l’important mais quand même être trop grosse n’est pas bon pour l’organisme, différence entre rondeurs et obésité
je trouve affreux les grosses poitrines et les hanches minces tout a fait disproportionné
douce journée Cassandre
bisous et a gamin Pirate ♥♥
Moi j’ai connu la faim et sans pouvoir la satisfaire : entre mes 5 et mes 10 ans, pendant la guerre. Autour de mo : tout me monde avait faim…
S’accepter comme on est n’est pas toujours simple, mais tu as raison, c’est la meilleure façon de se sentir bien tout le temps. 🙂
Merci pour tes billets, Cassandre.
Passe une douce journée.