Dans le monde animal, l’alpha-girl c’est la femelle dominante.
La chef de meute, la + costaude, la + féconde.
Les Américains se servent aussi de ce vocable pour désigner une espèce de femelles humaines en pleine expansion…
La femelle alpha est une délicieuse créature très répandue dans le monde animal.
C’est en général la chouchoute ou la complice du mâle dominant.
Chez les loups, par exemple, c’est la seule à avoir le droit de procréer.
Chez les chimpanzés ou les bonobos, outre qq privilèges (manger les meilleurs bambous, squatter les meilleurs endroits pour la sieste), elle peut pousser sa soif de pouvoir jusqu’à assassiner les petits des autres femelles.
Chez la fourmi, l’alpha est aussi la seule à assurer la reproduction dans sa fourmilière (une x le mâle éliminé après usage bien sûr).
Si une autre bestiole (dite bêta) s’avise de vouloir lui piquer son rôle, elle l’asperge de phéromones, une substance chimique répulsive paralysante qui pousse les autres fourmis à la torturer.
On n’en finirait pas de trouver ainsi des exemples de camaraderie féminine…
Le mâle alpha animal a trouvé son équivalent dans le langage des psys pour qualifier les garçons qui n’ont de cesse d’épater ( et de terroriser ) leurs congénères, en exhibant leur gros job, leurs gros biftons, leur grosse caisse, leur grosse bimbo.
Ou, + classe, tous ces hommes de pouvoir, séducteurs, à forte aura charismatique et sexuelle, qui mènent à la baguette hommes, femmes et enfants.
Et la femelle alpha ?
A-t-elle une petite soeur bipêde ? On est tentées de protester vertueusement.
Chez les filles, dont il est quasi obligatoire aujourd’hui de vanter les »valeurs » de diplomatie, de conciliation, d’intuition, il y aurait des « monstresses » de cette espèce ?
L’alpha- girl, la terreur du collège :
L’expression est totalement homologuée aux Etats-Unis pour désigner ces furies de collège ou de lycée qui règnent sur une coterie de dauphines bluffées.
Le petit groupe distribue ses faveurs ou exclut les infortunées du cercle magique.
Il édicte les règles sociales et mondaines du lieu.
Et s’autoproclame arbitre des élégances non sans dispenser bons et mauvais points à ses congénères.
Qui est plouc, qui ne l’est pas ? Le jean, sur ou dans les bottes ?
A-t-on le droit de faire de la natation ? Le prof de philo, naze ou génial ?
Oukases,sarcasmes,rumeurs,trahisons, tout est bon pour asseoir leur suprématie et « sadiser » celles qui, pas trop bien dans leur peau à ce moment de l’adolescence, veulent bien se laisser faire.
L’essence de leur pouvoir ?
Un leadership (passager) dans des domaines qui comptent bcp à cet âge-là :
la 1ère à avoir des seins, des cheveux, des fringues mode ; la 1ère à sortir avec un alpha-boy, à savoir danser, conduire…
+ une science innée des techniques les + pointues de manipulation et de propagande..
Au top de l’élégance et de la réussite carnassière : Jackie O., l’icône alpha inégalée.
2 Comments
hello Cassandre
j’ignorais ça je découvre intéressant dans le monde animal
mais chez les humains a lire ben les alphas j’aime pas du tout et Jackie Kennedy je n’ai jamais aimé cette femme bizarre qu’elle soit portée aux nues et je la trouve moche en plus mais ça elle n’y pouvait rien 😉 et je suspecte une certaine vénalité et un affreux besoin de paraître
passe un bon WE Cassandre bisous et a petit Pirate ☺♥
Bonjour, j’ai cru m’être trompée à l’ouverture de ton blog ! très intéressant ton article, je te souhaite un bon week end pascal, bisous