Le nouvel âge du massage

1/ Privilège oriental ?

Erreur : Nos ancêtres à nous ne négligeaient nullement le sens du toucher.

Les guérisseurs grecs avaient recours au massage avant tout traitement pour guérir ou soulager la douleur.

Socrate estimait que le massage était presque aussi indispensable à l’homme que le blé et l’orge,
céréales dont vivaient principalement les gens de l’Antiquité.

Platon se fit régulièrement masser jusqu’à sa mort, à l’âge de 104 ans.

« Le médecin doit savoir bien des choses, et le massage est de celles-là » disait Hippocrate.

Le père de la médecine insistait déjà sur la nécessité d’orienter les frictions vers le coeur,
dont on découvrit bien + tard le rôle majeur dans la circulation.

Les Romains, eux aussi, raffolaient du massage.

Il remplissait chez eux une fonction thérapeutique en même temps qu’il complétait l’art de vivre du courtisan.

Ciceron, le célèbre orateur, lui attribuait la correction d’un défaut d’élocution.

Jules César se faisait régulièrement masser chaque jour pour soulager ses migraines et ses névralgies.

2/ En Occident, l’art du toucher sera périodiquement redécouvert entre 2 périodes d’éclipse.

Après des décennies de frustration, le renouveau actuel remonte aux années 60.

La vague hippie d’abord, le mouvement « new age » ensuite bouleversent les mentalités.

Le 1er revendique une sexualité libre et une sensualité sans complexes.

Le second réhabilite une conception de la santé « holistique ».

Des ateliers de massage s’ouvrent un peu partout, les manuels s’amoncellent en librairie,
les stages en tout genre foisonnent.

Le corps est enfin sorti du ghetto !