6 heures.
2 heures pour lever le bambin, l’habiller, le nourrir et le conduire à l’école ou à la crèche.
2 heures d’activité nerveuse, 2 heures de lutte contre le temps puis,…..ce sont les adieux jusqu’au soir.
Confié à des gardiennes, à des puéricultrices ou à des institutrices, l’enfant va vivre pendant près de 10 heures un autre rythme de vie, dans un autre cadre de vie, avec d’autres visages.
Très jeune, le petit enfant voit ses journées partagées en 2 tranches : la vie familiale, d’une part ; l’école, d’autre part.
Très jeune, il fréquente 2 milieux qui devraient, pour ses besoins, être complémentaires.
Ce découpage de la vie ne s’opère pas toujours sans difficulté.
Ce changement, cette rupture du lien privilégié que le petit bout a noué avec ses parents le place devant une mise à l’épreuve répétée quotidiennement.
Cette rupture peut se révéler supportable et même souvent heureuse pour l’enrichissement de sa personnalité, lui permettant ainsi d’entrer en contact avec des enfants et d’autres adultes.
Mais apprendre à vivre en société peut être douloureux, néfaste à l’épanouissement de certains enfants.
Il faudra beaucoup de patience aux parents et aux éducateurs, beaucoup de chaleur humaine pour aider ces petits à surmonter leur anxiété devant leur nouveau cadre de vie.
On a peut-être moins réfléchi sur les répercussions de ce changement répété sur les rythmes biologiques, l’état de santé global, et surtout sur l’équilibre nerveux de l’enfant et la fatigue qui en résulte.
Ces dernières années, parents, enseignants et corps médical sont + attentifs aux exigences à respecter pour que l’enfant ne soit pas malmené par les conditions de vie que les adultes lui imposent.
Un rythme de vie équilibré avec une alternance des activités et des temps de repos permettant la restauration des forces nerveuses est indispensable à la santé de l’enfant.
C’est d’ailleurs une exigence vraie pour tous les âges de la vie, mais, dans la petite enfance, les heures d’activité représentent un temps vécu beaucoup + dense et le temps de repos doit être proportionnellement + long que pour l’adulte.
La plupart des manuels de puériculture s’accordent assez bien sur le temps de sommeil nocturne souhaitable pour l’enfant : environ une 12zaine d’heures/nuit avant l’école primaire.
C’est un chiffre moyen ; quelques enfants se contentent de 11 heures, rarement moins, et se réveillent chaque matin guillerets, de bonne humeur.
De même que l’alimentation, ce besoin biologique est individuel.
L’important est que l’enfant se réveille spontanément sans être fatigué; qu’il soit alerte et content de recommencer son existence quotidienne.
La qualité du sommeil est, on le sait, dépendante de beaucoup de facteurs.
Un cérémonial du coucher au cours duquel les parents ont une occasion privilégiée de montrer leur tendresse, est l’une des conditions d’une « bonne entrée » dans une nuit paisible et réparatrice.
Mais il en est d’autres : le calme dans la maison, la fermeté sur l’heure du coucher.
Sans faire l’objet d’un marchandage quotidien, l’heure doit être fixée en fonction des besoins de sommeil de l’enfant et de l’heure obligatoire du lever.
Avant de partir à l’école, il est nécessaire, au seuil d’une journée qui sera bien remplie, d’assurer au cerveau, aux muscles de l’enfant, une bonne provision d’énergie et d’éviter le coup de pompe de fin de matinée que connaissent les petits mangeurs, et surtout ceux qui partent l’estomac vide.
Pour assurer au cerveau de l’enfant un ravitaillement régulier en énergie, un petit déjeuner substantiel sera pris, associant des protéines ( lait, fromage, ou oeufs ) à des aliments énergétiques ( pain, céréales, fruits ).
Ce vrai repas ne peut être pris ni dans la hâte, ni dans la bousculade.
L’heure du lever aura été calculée pour qu’il soit pris dans une atmosphère paisible et détendue.
Si l’on escamote le déjeuner du matin , on ne doit pas trop compter sur la compensation d’une collation à 10 heures.
Celle-ci ne peut être que légère, sans matières grasses ( un fruit ou une tartine par exemple, et un verre d’eau ) sous peine de compromettre la qualité du repas de midi.
Le lait à l’école n’est profitable qu’à 12 heures ( midi ) ou 15 heures, puisqu’il faut 4 heures pour digérer le lait entier.
Prendre du lait à 10 heures, c’est à coup sûr réduire les chances d’un bon repas à midi.
4 Comments
Voilà des conseils judicieux mais ouf suis sortie de tout cela…âge oblige. Bisous douce journée
c’est la vie …….faire et défaire et refaire …………
bonjour Cassandre
de bons conseils a suivre pour ceux qui ont des enfants ☺ nous avons un rythme très régulier, je suis une horloge ambulante elle est en moi ☺☺
bon WE a toi bisous et gamin Pirate ♥
j’ai gardé mes petits enfants mais uniquement durant les vacances, par contre j’ai été enseignante et je sais que pas mal d’enfants vont à l’école le ventre vide, surtout par habitude ou du fait du manque de temps