Walk The Line, ou la love story empêchée des 2 idoles de la country.
Avec Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon dans les rôles
de Johnny Cash et June Carter.
Walk The Line , sous prétexte de couvrir la carrière de » l’homme en noir », parle surtout du caractère fluctuant
des sentiments , et de la manière dont une amitié profonde surmonte les épreuves de l’Amérique conservatrice ,
du show-biz , de la célébrité..
pour se changer en un amour mythique et absolu.
Le couple mythique Carter et Cash sont , aux USA , aussi célèbres qu’Elvis.
Au cours du 20ème siècle , aucun autre duo de chanteurs n’aura vécu son idylle aussi publiquement
que Johnny Cash et June Carter.
Mariés en 1968 après une décennie de valses-hésitations et de rendez-vous manqués ,
ils furent inséparables jusqu’à leur mort, à qq mois d’intervalle , en 2004.
Le réalisateur James Mangold ( réalisateur de Une vie volée avec Angelina Jolie ) s’est longtemps battu
pour faire vivre le projet et a reçu , in extremis , le consentement du couple Cash-Carter.
La musique joue un rôle important dans le film.
D’où la présence au générique du producteur T. Bone Burnett , lauréat d’un Grammy pour la géniale B.O.
de Oh Brother ! des frères Coen.
Il fut le coach de Joaquin Phoenix et de Reese Witherspoon qui , sur scène , chantent tous les tubes de Johnny Cash….
pour de vrai !
C’est lui qui a veillé au réalisme musical des séquences filmées dans le cadre des tournées Sun Records ,
qui annoncèrent la naissance du rock’n’roll.
Walk The Line couvre cette période glorieuse durant laquelle Johnny Cash écumait l’Amérique
aux côtés de jeunes valeurs montantes comme Elvis Presley , Jerry Lee Lewis ou Roy Orbisson.
Le film emboîte le pas d’une longue série de biographies filmées ( ou biopic, en jargon pro ) qui sont sorties dans la même période sur les écrans.
Coïncidences ou stéréotypages du « genre », il reproduit avec un mimétisme étonnant la structure dramatique de Ray :
Enfance pauvre dans le Middle-West , culpabilité née de la mort d’un frère, désintox étalée sur la décennie sixties…
Pourtant, dès que les démons intérieurs de Johnny Cash rencontrent le sourire de June Carter, le film décolle.
Du fait de l’impossibilité de leur amour, retardé par leur mariage respectif et le style de vie destructeur de Cash ,
c’est sur scène, devant des milliers de gens , que le duo partage ses seuls moments d’intimité.
Les séquences pivot du film ont lieu face au micro, dans la lumière des projecteurs.
Ce qui impliquait pour Phoenix et Witherspoon d’apprendre à chanter dans le + pur style Johnny et June.
Un défi qu’ils réussissent avec brio, en particulier Reese, dont la grâce assurée et la fragilité de cristal
ont, semble-t-il , convaincu un imprésario de Nashville , capitale de la country, de lui faire enregistrer un album.
Excellente en June Carter, Reese vole presque la vedette à son partenaire.
Intense et pudique, dans le rôle de Cash , Joaquin fait , 1x de + , montre de son grand talent dramatique.
Walk The Line, ou l’amitié amoureuse de la 1ère rock star de l’Histoire avec celle qui l’a sauvé de lui-même.
June Carter en a d’ailleurs tiré une chanson.
Elle s’intitule Ring Of Fire ( « and it burns, burns, burns… »).
C’est l’un des + grand hits de Johnny Cash.
4 Comments
Bonjour cassandre
Je te souhaite un bon mardi
Nos amitiés bises
René
Bonjour cassandre
Je te souhaite une bonne journée
Nos amitiés bises
René
Bonjour Cassandre
on a vu le film super bcp aimé et Johnny Cash nous l’aimons bcp en tant que chanteur je m’en vais réécouter la chanson de June :o))
PS je ne supporte pas non plus la souffrance celle infligée aux autres surtout dans ce monde
bisous et douce journée :o)))
j’aime Johnny Cash et Reese Whiterspoon alors…